Ballon d’Or 2025 : Ousmane Dembélé, l’éclair devenu étoile

Il a longtemps été ce joueur insaisissable, à la fois génie et mirage. Mais en cette nuit de septembre 2025, au Théâtre du Châtelet, Ousmane Dembélé a cessé de courir après les promesses. Il les a rattrapées. Ballon d’Or en main, regard droit, sourire franc, il est devenu ce qu’on espérait de lui depuis toujours : un roi.

Photos : France Football/ Ballon d’or/DR

Sacre d’un funambule devenu roi

Il est 22h12 quand son nom résonne dans la salle. Ousmane Dembélé, 28 ans, 6e joueur ftançais à décrocher le Ballon d’Or. Les applaudissements fusent, les flashs crépitent, mais lui reste calme. Comme s’il savait. Comme s’il avait attendu ce moment toute sa vie, sans jamais vraiment y croire. 35 buts, 14 passes décisives, cinq titres dont une Ligue des champions avec le PSG. Une saison pleine, enfin. Une saison où il n’a pas seulement brillé, il a illuminé.

Le gamin de Vernon n’a jamais lâché

On l’a vu débuter à Rennes, virevoltant, imprévisible, déjà trop fort pour les défenses frileuses de Ligue 1. Dortmund l’a accueilli comme un joyau brut, Barcelone l’a poli à coups de blessures et de doutes. Entre 2017 et 2023, il a connu l’enfer des soins, les silences du vestiaire, les critiques acides. Champion du monde en 2018, oui, mais jamais vraiment titulaire, jamais vraiment libre. Et puis Paris. Comme une mdeuxième naissance. Le Parc des Princes l’a adopté, Luis Enrique l’a compris, Kylian Mbappé l’a épaulé. Ousmane Dembélé est devenu un leader. Pas seulement technique, mais mental. Il a appris à parler, à guider, à finir les actions.

Photos : France Football/ Ballon d’or/DR

Feu follet devenu sniper

Cette saison, il a tué les matchs. Liverpool en huitièmes, Arsenal en demies, deux passes décisives en finale. Il ne dribble plus pour le plaisir, il dribble pour tuer. Son jeu s’est épuré, son regard s’est aiguisé. Il est passé de l’artiste au tueur. Et pourtant, il n’a rien perdu de sa joie. Toujours ce sourire, cette légèreté, cette façon de jouer comme si c’était encore le quartier.

Une étoile dans le ciel des Bleus

Ousmane Dembélé entre dans la légende. Aux côtés de Raymond Kopa, Michel Platini, Jean Pierre Papin, Zinedine Zidane, Karime Benzema. Il est le 6e, mais il est surtout le plus inattendu. Son Ballon d’Or est celui de la résilience, de la patience, de la foi. Il prouve qu’on peut tomber, se relever, et finir par briller plus fort que jamais.

Photos : France Football/ Ballon d’or/DR

Et pendant ce temps, Aitana Bonmati écrit l’histoire

À ses côtés, une autre étoile s’est levée. Aitana Bonmati, triple Ballon d’Or féminin. Trois fois reine, trois fois élue, malgré les défaites, malgré les blessures. Elle est l’âme du Barça, la chef d’orchestre du football moderne. Technique, intelligente, courageuse. Elle joue comme Iniesta, pense comme Xavi, gagne comme elle seule sait le faire.

Deux trajectoires, une même lumière

Ousmane Dembélé et Aitana Bonmati ne se ressemblent pas. Lui a souffert, elle a dominé. Lui a attendu, elle a enchaîné. Mais tous deux ont prouvé que le football récompense ceux qui ne lâchent rien. Leur Ballon d’Or est une leçon. Une reconnaissance du talent, du travail, de la beauté du jeu. Et ce soir, dans les rues de Paris, on ne parle que d’eux. De l’éclair devenu étoile. De la meneuse devenue légende. Le football a ses rois, et ses reines.

Photos : France Football/ Ballon d’or/DR

Ligue 1 : Le PSG s’incline à Marseille, un « Classique » sous haute tension

Dans un Vélodrome incandescent, le Paris Saint-Germain a concédé sa première défaite de la saison en Ligue 1 face à l’Olympique de Marseille (1-0). Malgré une seconde période dominée et plusieurs occasions franches, les hommes de Luis Enrique ont manqué de réalisme et se sont heurtés à un Gerónimo Rulli impérial.

Début de match piégé, Nayef Aguerd surgit

Photos : Olympique de Marseille/PSG/DR

Aligné en 3-5-2, le PSG démarre avec Lucas Chevalier dans les buts, une défense composée de Milan Skriniar, Lucas Beraldo et Achraf Hakimi, un milieu à cinq avec Vitinha, Warren Zaïre-Emery, Fabian Ruiz, Théo Hernandez et Michael Olise, et un duo offensif Gonçalo Ramos–Khvicha Kvaratskhelia. Mais dès la 5e minute, Mason Greenwood déborde côté droit et centre. Le ballon est dévié, Lucas Chevalier manque sa sortie, et Nayef Aguerd surgit pour placer une tête imparable (1-0). Le PSG tente de réagir : Vitinha oblige Gerónimo Rulli à une belle parade (17e), Khvicha Kvaratskhelia multiplie les accélérations, mais la défense marseillaise, articulée autour de Benjamin Pavard, Leonardo Balerdi et Nayef Aguerd, reste solide.

Photos : Olympique de Marseille/PSG/DR

Des occasions, sans finition

Malgré une possession supérieure et une montée en puissance progressive, le PSG peine à convertir ses temps forts. Achraf Hakimi voit sa reprise repoussée par Gerónimo Rulli (60e), Vitinha tente deux frappes lointaines (72e, 86e), sans succès. Gonçalo Ramos est stoppé de justesse par Benjamin Pavard (85e), tandis que Khvicha Kvaratskhelia ne parvient pas à faire la différence dans les derniers mètres. Luis Enrique lance Bradley Barcola et João Neves pour dynamiser l’attaque, mais l’efficacité fait défaut.

Photos : Olympique de Marseille/PSG/DR

Fin de match électrique

Alors que Paris pousse, la tension monte. Roberto De Zerbi est exclu pour contestation après une faute d’Achraf Hakimi (90e+1), ajoutant une dose de chaos à une rencontre déjà tendue. Malgré une dernière poussée dans le temps additionnel, le PSG ne trouve pas la faille. Gerónimo Rulli, infranchissable, repousse les ultimes tentatives et scelle la victoire marseillaise.

Revers frustrant, mais des enseignements

Ce premier revers en Ligue 1 pour le PSG intervient dans un contexte particulier, mais il met en lumière certaines fragilités : manque de tranchant offensif, difficulté à gérer les temps faibles, et une finition en berne. Luis Enrique devra rapidement remobiliser ses hommes avant les prochaines échéances, notamment en Ligue des Champions. Car si le PSG reste solide dans le jeu, il lui faudra plus de mordant pour éviter que ce genre de scénario ne se répète.

Photos : Olympique de Marseille/PSG/DR

Journées du patrimoine 2025  à Paris : Un week-end dédié au patrimoine architectural

Les 20 et 21 septembre 2025, Paris célèbre la 42e édition des Journées du patrimoine, placée sous le signe de l’architecture et de la conservation des trésors nationaux.

Lieux emblématiques à redécouvrir

Tour Eiffel, Élysée, Invalides… les incontournables de la capitale ouvrent leurs portes, mais aussi des lieux plus secrets pour une exploration culturelle hors des sentiers battus.

Immersion à la Comédie-Française

Visites guidées de deux heures pour découvrir les coulisses du théâtre, son histoire depuis 1680, et admirer le fauteuil sur lequel Molière s’est éteint sur scène.

Voyage cinéphile au Grand Rex

Le plus grand cinéma d’Europe dévoile ses coulisses lors d’une visite gratuite, entre anecdotes historiques et pièces cachées d’un monument classé.

Notre-Dame en réalité augmentée

La cathédrale propose une plongée interactive dans huit siècles d’histoire, avec bornes explicatives et échanges avec les bénévoles entre les célébrations.

Flânerie littéraire chez Victor Hugo

La maison de l’écrivain, place des Vosges, ouvre ses portes pour une visite intime de son univers, avec une cour végétalisée propice à la contemplation.

Découverte scientifique au musée Curie

Installé dans le lieu de vie de Marie Curie, ce musée méconnu offre une immersion dans l’univers des pionniers de la radioactivité, entre bureau, labo et jardin.

Art et architecture à la piscine Molitor

Le bassin Art Déco ouvre ses portes pour une visite guidée le samedi et une exploration libre des 70 cabines d’artistes le dimanche. Une galerie d’art aquatique.

Patrimoine vivant dans les hôtels MGallery

Des établissements historiques comme le Domaine Reine Margot ou l’Hôtel Bastille Boutet proposent visites, ateliers et moments musicaux dans des lieux chargés d’histoire.

Speakeasy dans une chapelle

À Issy-les-Moulineaux, la chapelle du Domaine Reine Margot se transforme en bar musical pour une expérience patrimoniale

insolite et immersive.

Photos : Ville de Paris/KBSP/DR

Rendez-vous culturel à ne pas manquer

Entre architecture, littérature, cinéma et science, les Journées du patrimoine 2025 offrent un week-end riche en découvertes, ouvert à tous les curieux de Paris.

Photos : Ville de Paris/KBSP/DR

Ligue des Champions : le PSG déroule face à Atalanta pour son entrée en scène

Privé de plusieurs cadres, le Paris Saint-Germain a parfaitement lancé sa campagne européenne en s’imposant largement contre une Atalanta dépassée. Porté par Marquinhos, Khvicha Kvaratskhelia et João Neves, le champion d’Europe en titre a affiché une maîtrise totale au Parc des Princes.

Photos : PSG/Atalanta Bergame/DR

Marquinhos montre la voie

Dès la 3e minute, le PSG impose son tempo. Sur un pressing haut, Marquinhos reste aux avant-postes et reprend victorieusement un centre de Fabian Ruiz, décalé par Bradley Barcola (1-0). Les occasions s’enchaînent : Nuno Mendes manque le cadre seul face à Marco Carnesecchi (5e), puis Barcola ne cadre pas sa reprise sur un centre d’Achraf Hakimi (7e). Le gardien italien multiplie les parades, notamment sur une frappe croisée d’Achraf mHakimi (10e), mais ne peut contenir l’ouragan parisien.

Khvicha Kvaratskhelia en éclaireur, Bradley Barcola manque le break

Après une courte accalmie, Khvicha Kvaratskhelia surgit plein axe et déclenche une frappe surpuissante qui termine au fond des filets (2-0, 39e). Le PSG obtient un penalty juste avant la pause pour une faute sur Marquinhos, mais Barcola le tire avec trop de facilité et Carnesecchi capte sans trembler (44e).

Photos : PSG/Atalanta Bergame/DR

Nuno Mendes et João Neves parachèvent le succès

Au retour des vestiaires, Nuno Mendes s’infiltre dans la surface et glisse le ballon dans un angle fermé pour le troisième but parisien (3-0, 51e). Luis Enrique en profite pour faire tourner : Lee Kang-In, Warren Zaïre-Emery et Gonçalo Ramos entrent en jeu, ce dernier remplaçant João Neves, légèrement touché. Le rythme baisse, mais João Neves, revenu sur le terrain, conclut la soirée d’un joli piqué dans le temps additionnel (4-0, 90+1e). Le PSG entame sa campagne européenne avec autorité, confirmant qu’il reste le maître du continent. Face à une Atalanta en reconstruction, les Parisiens ont déroulé sans jamais trembler. Prochaine étape : confirmer à l’extérieur.

Photos : PSG/Atalanta Bergame/DR

Robert Redford, le dernier éclat d’un cinéma libre

Il s’est éteint là où il avait choisi de vivre, dans les montagnes de l’Utah, entouré des siens. À 89 ans, Robert Redford tire sa révérence. Acteur mythique, réalisateur oscarisé, militant discret et bâtisseur du cinéma indépendant, il laisse derrière lui une œuvre immense et une empreinte indélébile sur l’histoire d’Hollywood.

Un visage, une époque

Il avait ce regard clair qui semblait toujours scruter l’horizon, comme s’il cherchait quelque chose de plus grand que lui. Robert Redford n’était pas seulement une star, il était une époque. Celle des années 70, où le cinéma américain se réinventait, entre rébellion et élégance. Il incarnait des hommes complexes, souvent solitaires, toujours libres. De « Butch Cassidy » à « Gatsby », de « Jeremiah Johnson » à Bob Woodward, il a traversé les genres avec une aisance rare, sans jamais perdre son mystère. Sa beauté n’était pas lisse, elle était brûlante. Elle disait quelque chose de l’Amérique, de ses rêves, de ses contradictions, de ses blessures. Robert Redford ne jouait pas, il habitait ses rôles. Et derrière chaque personnage, il y avait un homme qui refusait les compromis.

Le bâtisseur de Sundance Institute

Mais l’acteur ne s’est jamais contenté d’être devant la caméra. Très tôt, il a compris que le vrai pouvoir résidait dans la création. En 1981, il réalise « Ordinary People », un drame familial d’une justesse bouleversante, qui lui vaut l’Oscar du meilleur réalisateur. Puis il fonde le Sundance Institute, dans les montagnes de l’Utah, loin des studios et des tapis rouges. Sundance devient vite le cœur battant du cinéma indépendant. Robert Redford y accueille les voix nouvelles, les récits marginaux, les formes audacieuses. Il ne cherche pas à plaire, il cherche à faire entendre. Grâce à lui, des films comme « Reservoir Dogs », « Donnie Darko » ou « Coda » trouvent leur public. Il offre aux cinéastes un espace de liberté, un souffle, une chance.

Un homme engagé, discret mais déterminé

Robert Redford n’a jamais crié ses convictions, il les a incarnées. Défenseur de l’environnement, opposant au pipeline Keystone XL, administrateur du Natural Resources Defense Council, il a toujours mis son notoriété au service des causes qu’il jugeait justes. À Hollywood, on le surnomme le « libéral élégant » Lui, il continue d’agir, sans bruit.Il reçoit les plus hautes distinctions: Oscar d’honneur, Lion d’or, César, Légion d’honneur, Médaille présidentielle de la liberté. Mais ce qui compte pour lui, ce n’est pas la reconnaissance. C’est l’impact. C’est ce qu’il laisse derrière.

Le dernier plan

Dans ses dernières années, Robert Redford ralentit. Il cède la direction de Sundance Institute, annonce sa retraite d’acteur, puis revient une dernière fois dans « The Old Man & the Gun », un film doux et mélancolique, comme un adieu en sourdine. Il joue un braqueur vieillissant, avec ce sourire qui n’a jamais changé. Et puis il s’en va. Sans fracas. Juste une lumière qui s’éteint doucement, dans les montagnes qu’il aimait tant.

Héritage d’un homme libre

Robert Redford n’était pas un héros. Il était mieux que ça. Il était un homme libre, un artiste entier, un passeur de récits. Il a changé Hollywood sans jamais le dominer. Il a offert au cinéma américain ses plus belles nuances, celles de l’ombre et de la lumière, du silence et du cri. Aujourd’hui, on regarde ses films comme on relit une lettre précieuse. On y retrouve une époque, une voix, une vérité. Et on se dit que tant qu’il y aura des histoires à raconter, Redford ne sera jamais vraiment parti.

Photos :  Paramount/ Dino De Laurentiis Company/Warner Bros/Getty Images/Sundance Institute/La cinémathèque/Mirage//Universal/DR

La Parisienne, Course à cœur ouvert sur les pavés de Paris

Ce dimanche 14 septembre, Paris a battu au rythme de 21 000 femmes. La Parisienne, ce n’est pas juste une course. C’est un souffle collectif, une vague rose qui traverse la ville avec grâce et détermination. Entre monuments et émotions, récit d’un moment suspendu.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR

Un départ comme un frisson

8h55. Le pont d’Iéna s’éveille dans une vibration douce. Les premières foulées claquent sur l’asphalte, les handisports ouvrent la voie, suivies des Élites, puis des milliers d’autres, réparties en vagues comme autant de battements de cœur. Le ciel est tendre, les visages concentrés, les baskets prêtes à raconter une histoire. On entend des cris, des rires, des silences aussi. Des femmes venues seules ou en tribu, pour courir, marcher, respirer. Pour se prouver quelque chose, ou simplement être là. C’est une course, oui, mais c’est surtout une parenthèse. Un moment à soi, partagé avec les autres.

Paris en robe de gala

Le parcours déroule ses merveilles comme un film en accéléré. Grand Palais, Champs-Élysées, Concorde, Louvre, Invalides… Chaque monument devient témoin silencieux d’un effort, d’une émotion, d’un sourire. Les concurrentes passent devant le Trocadéro, bifurquent au pont Bir-Hakeim, puis foncent vers la Tour Eiffel, qui les attend comme une récompense. Et sur les derniers mètres, tout se joue. Les jambes brûlent, le souffle est court, mais le cœur déborde. Des bras qui se lèvent, des larmes qui coulent, des cris de joie. Certaines tombent dans les bras de leurs proches, d’autres lèvent les yeux au ciel. Toutes ont franchi bien plus qu’une ligne.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR

Louise, un éclair dans la ville

Sur le 10 km, la bataille a été belle. Louise Chandon s’impose en 37’03, suivie de Garance Perrot (37’57) et Maud Driguet (38’17). Des chronos solides, mais surtout des femmes qui courent avec le feu dans les jambes et la lumière dans les yeux. Des athlètes, oui, mais aussi des symboles.

Une course qui parle plus fort que les mots

La Parisienne, c’est aussi un cri. Un cri contre le cancer du sein. Chaque dossard est une promesse, chaque foulée un engagement. On court pour soi, pour les autres, pour celles qui ne peuvent plus. Cette année encore, l’objectif humanitaire était au cœur de l’événement. Avec nākd., nouveau partenaire engagé dans la nutrition consciente, la course prend un virage plus affirmé. On vise les 25 000 participantes pour les prochaines éditions. Parce que plus on est nombreuses, plus le message porte.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR

Des Superhéroïnes sans costume

Elles n’ont pas de cape, mais elles ont du cran. Elles n’ont pas de super-pouvoirs, mais elles ont la force de se lever, de s’élancer, de ne pas lâcher. La Parisienne, c’est ça , une armée de femmes ordinaires qui font des choses extraordinaires. Et déjà, Paris frémit à l’idée de la 29e édition. Parce qu’une fois qu’on a goûté à cette énergie-là, on ne l’oublie plus. Elle reste dans les muscles, dans les souvenirs, dans les conversations. Comme une promesse qu’on se fait à soi-même.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR

Ligue 1 : Paris s’impose face à Lens mais perd gros avec trois blessés

Au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a signé une 4e victoire consécutive en Ligue 1 en dominant le RC Lens (2-0). Mais ce succès a un goût amer : Khvicha Kvaratskhelia, Lee Kang-In et Lucas Beraldo ont tous quitté la pelouse sur blessure. Une soirée contrastée pour Luis Enrique.

Photos : PSG/RC Lens/DR

Bradkey Barcola lance Paris, Lucas Chevalier sauve les siens

Le match démarre sur un rythme soutenu. Une incompréhension entre Lucas Beraldo et Lucas Chevalier offre un coup franc indirect à Lens dès la 8e minute, suivi d’une parade décisive du gardien parisien sur une frappe de Florian Thauvin (9e). Paris réagit vite : Vitinha trouve Bradley Barcola sur la gauche, qui enroule une frappe parfaite dans le petit filet opposé (1-0, 15e).

Khvicha Kvaratskhelia blessé, Lens pousse

Khvicha Kvaratskhelia, lancé par Vitinha, est stoppé in extremis par Ismaël Sarr (26e), mais se blesse au mollet et doit céder sa place à Mbaye. Lens tente de revenir : Morgan Guilavogui et Florian Thauvin multiplient les incursions, mais le portier parisien reste vigilant. Juste avant la pause, Gonçalo Ramos manque le break sur une talonnade repoussée par Risser (45e+4).

Photos : PSG/RC Lens/DR

Bradliey Barcola double la mise, l’infirmerie se remplit

Dès la reprise, Bradley Barcola récidive. Parti du côté gauche, il repique dans l’axe et déclenche une frappe puissante au ras du sol (2-0, 51e). Mais les mauvaises nouvelles s’enchaînent : Lee Kang-In se tord la cheville (56e), puis Lucas Beraldo sort sur civière après une torsion inquiétante (69e).

Photos : PSG/RC Lens/DR

Paris solide, Lens impuissant

Malgré les blessures, le PSG verrouille le match avec de longues phases de possession. Lens, bien organisé, ne parvient pas à trouver la faille. Paris reste invaincu et leader, mais l’état de santé de ses joueurs clés pourrait peser lourd dans les semaines à venir.

Photos : PSG/RC Lens/DR

1 330 visages pour ne pas oublier : le pont d’Iéna devient mémoire

Ce samedi 13 septembre, le pont d’Iéna à Paris s’est transformé en fresque humaine. À l’initiative du chef Yannick Alléno et de son association Antoine Alléno, 1 330 portraits en noir et blanc ont été collés sur le sol du pont, au pied de la Tour Eiffel. Une œuvre éphémère imaginée avec l’artiste JR, en hommage aux familles endeuillées par des drames routiers.

Des visages, des histoires, une douleur partagée

Photos : Kbsp/Association Alléno/Ville de Paris/DR

Chaque portrait représente un parent, un frère, une sœur, un proche de victime. Des anonymes réunis par une même peine, celle de la perte brutale. « Ce qu’on voulait montrer, c’est l’ampleur du chagrin », confie Yannick Alléno, dont le fils Antoine a été tué en 2022 par un chauffard en fuite. L’œuvre, baptisée Alive, veut redonner de la force à ceux qui restent, et rappeler que derrière chaque accident, il y a des vies brisées.

JR, l’art au service du lien social

L’artiste JR, connu pour ses installations photographiques à grande échelle, a accompagné le projet sans en prendre la tête. « Ce n’est plus mon œuvre, c’est la leur », dit-il en observant les familles coller elles-mêmes les images. Pour lui, l’essentiel est là : dans le geste collectif, dans la rencontre entre des gens qui ne se connaissaient pas mais qui partagent une même histoire.

Photos : Kbsp/Association Alléno/Ville de Paris/DR

Un hommage lumineux et fugace

L’installation ne durera qu’une journée. Elle sera retirée samedi soir, après une mise en scène finale et un scintillement exceptionnel de la Tour Eiffel pendant deux minutes. Un moment suspendu, pour que la mémoire s’inscrive dans le paysage, même brièvement. « Le pont rouvrira, les gens passeront, mais ces visages auront été là », conclut JR. Un hommage puissant, silencieux et universel

Photos : Kbsp/Association Alléno/Ville de Paris/DR

Football Equipe de France : Kylian Mbappé brille, la France prend les commandes du groupe D

Au Parc des Princes, l’équipe de France a confirmé son bon départ dans les qualifications pour la Coupe du monde 2026 en s’imposant face à l’Islande (2-1). Portés par un Kylian Mbappé record et un collectif solide, les bleus ont surmonté l’ouverture du score adverse et une infériorité numérique pour s’emparer seuls de la tête du groupe D.

Photos : Equipe de France/FIFA/DR

Un début contrarié, Elias Rafn Olafsson héroïque

Didier Deschamps, privé d’Ousmane Dembélé et de Désiré Doué, reconduit son ossature avec un 4-2-3-1 où Théo Hernandez et Marcus Thuram complètent le onze. Dès la 2e minute, Mbappé tente sa chance, Marcus Thuram multiplie les appels, mais Elias Rafn Olafsson, le gardien islandais, réalise une série d’arrêts impressionnants. Contre le cours du jeu, Michael Olise manque sa passe en retrait et Andri Guðjohnsen en profite pour crucifier Mike Meigan (0-1, 22e). Juste avant la pause, Marcus Thuram obtient un penalty que Kylian Mbappé transforme avec sang-froid (1-1, 45e).

Bradley Barcola décisif, Aurélien Tchouameni exclu

La seconde période est à sens unique. Manu Koné rayonne au milieu, Bradley Barcola est récompensé de son activité en reprenant une offrande de Kylian Mbappé (2-1, 62e). Mais l’exclusion d’Aurélien Tchouameni pour un second avertissement relance les Islandais. Andri Guðjohnsen croit égaliser en fin de match, mais la VAR annule son but pour faute (88e).

Photos : Equipe de France/FIFA/DR

Kylian Mbappé dépasse Thierry Henry, vise Olivier Giroud

Au-delà du résultat, Kylian Mbappé entre un peu plus dans la légende. Avec 52 buts en 92 sélections, il dépasse Thierry Henry et se rapproche du record d’Olivier Giroud (57 buts). Didier Deschamps salue son capitaine : « Il est bien dans sa tête, il est efficace, altruiste, et il a une vraie entente avec Michael Olise. »

Kylian Mbappé, lui, reste concentré : « C’est une étape, mais il reste du travail. Je suis fier d’avoir dépassé Titi, mais je vise plus haut. »

Photos : Equipe de France/FIFA/DR

En tête du groupe D

Avec six points en deux matchs, les bleus prennent seuls la tête du groupe D. Prochain rendez-vous en octobre, avec un Kylian Mbappé plus affamé que jamais.

Photos : Equipe de France/FIFA/DR

Giorgio Armani, l’homme qui cousait le silence

Giorgio Armani est mort à 91 ans. Il laisse derrière lui un empire de style, une vision du monde taillée dans la sobriété, et une élégance qui ne vieillira jamais. Retour sur le parcours d’un créateur discret, mais essentiel.

Photos : Armani/Getty Images/DR

L’élégance comme manifeste

Il n’aimait pas le bruit. Ni celui des tendances, ni celui des projecteurs. Giorgio Armani a toujours préféré les lignes pures aux effets de manche. Né à Piacenza, passé par la médecine et l’armée, il découvre la mode presque par hasard, dans les rayons d’un grand magasin milanais. Et pourtant, c’est là que tout commence.

Un duo, un destin

Sa rencontre avec Sergio Galeotti, en 1973, change le cours de sa vie. Ensemble, ils fondent Armani SpA. Très vite, ses vestes souples et ses coupes épurées séduisent Hollywood, New York, Milan. Giorgio Armani impose une nouvelle grammaire du style, celle du minimalisme chic, du luxe sans ostentation.

Photos : Armani/Getty Images/DR

Un empire, une solitude

Sa fortune, estimée à 9,5 milliards d’euros, ne l’a jamais détourné de son indépendance. Sans enfant, entouré d’un cercle restreint, le maître italien a toujours mis son énergie dans son œuvre. Jusqu’à ses derniers jours, il travaillait encore, fidèle à sa vision.

Photos : Armani/Getty Images/DR

Le silence en héritage

Aujourd’hui, ses ateliers se sont tus. Mais ses créations parlent encore. Elles racontent l’histoire d’un homme qui a cru en la beauté simple, en la force du détail, en l’élégance comme manière d’être au monde. Giorgio Armani est parti. Mais son style, lui, reste.

Photos : Armani/Getty Images/DR